Quelque chose me pousse à vous écrire. Je viens de terminer le livre Quand le maître est prêt, le maître apparaît. Ça va faire trois ans que je me suis séparée. Après 11 ans de vie commune, nous nous sommes aperçus que nous nous détruisions. Et pourtant, on ne se chicanait pratiquement jamais. L’ego a commencé son oeuvre. J’étais d’une agressivité incroyable. Je voulais arracher la tête de mon ex. Je voyais mes enfants une fin de semaine sur deux et c’était suffisant. J’ai touché le fond. J’ai fait de l’hypnothérapie, et ce fut une période de prise de conscience intensive, et… à me taper dessus.

Je suis allé demeurer avec une amie qui travaillait sur elle également et dotée d’un don de clairvoyance. Et là, j’avais évolué quelque chose de rare. Hum que j’étais bonne moi. J’en avais compris des choses. Et bla-bla-bla. Jusqu’à ce que je rencontre quelqu’un, et toutes mes théories ont pris le bord. J’ai foncé tête baissée dans cette relation, et ce, malgré les mises en garde de mon entourage, et de mon Esprit. Et pourtant, je venais de lire l’ultime pardon, que j’avais adoré. Mais bon quand on a la tête dure…

Après deux ans de misère à pleurer chaque jour et vouloir même mourir, tout a déboulé d’un coup. Un événement m’a accoté au pied du mur, j’ai décidé de mettre fin à ma relation et de déménager seule. En empaquetant mes livres, celui que je voulais relire me retombe sous la main. Le fameux L’Ultime pardon. Cette fois, ça changé ma vie. Un besoin de faire la paix en moi et autour de moi s’est installé. J’ai enterré la hache de guerre (c’était déjà commencé) avec mon ex. Ensuite, j’entre dans une librairie et, qu’est-ce que je vois, bien en évidence, la suite, l’Insoumis. Le plus drôle est qu’il n’était même pas listé. C’était une erreur de réception. Encore une fois, ce fut une révélation. Vous n’avez pas idée comment ce livre m’a aidé. J’ai même commencé à parler à la copine de mon ex, une fille que je voulais étouffer il n’y avait pas si longtemps. C’est ce que je cherchais, la simplicité.

J’ai prêté ce livre à une amie et, dès les premières pages, elle a libéré un gros morceau. Maintenant je réalise à quel point on peut avoir des connaissances, mais si on ne les vit pas, elles sont pratiquement inutiles. Et comme je vous disais, je viens juste de terminer Quand le maître est prêt, le maître apparaît. Je me suis tellement reconnue. Moi aussi j’avais tendance à mettre sur un piédestal les gens qui ont des dons de clairvoyance. Je trouvais injuste de ne pas en avoir. Mais je suis en train de comprendre que ce n’est pas nécessaire pour communiquer avec soi-même. Ma vie prend un tournant positif. J’accepte les cadeaux que m’offre la vie et je sais que je les mérite, je n’ai pas à m’en sentir coupable. C’est incroyable les belles choses qui m’arrivent.

J’ai enfin compris que c’est moi qui ai le pouvoir sur ma vie. Que chacune de nos expériences, bonnes ou mauvaises, contribuent à parfaire notre évolution. Et surtout que la souffrance n’est pas nécessaire. C’est drôle le passage où vous parler du complexe mère Térésa. Moi je dis le syndrome, que la mère Térésa en moi a « garoché » sa guenille au bout de ses bras. On peut aider les autres, sans embarquer émotivement et y laisser notre peau. C’est ce qui m’est arrivé dans ma dernière relation. Mais mère Térésa était plus sage, elle ne s’est pas laissé détruire. À 36 ans, il commence à être temps.

Alors, vos livres font partie de mes bibles. La spiritualité simplifiée, c’est en plein ce qu’il me fallait.

Encore merci !
Nathalie, Montréal